Facination éphémère. [PV Louis Butterfly.]

Vampire

Jérôme n'était arrivé que depuis peu au coeur même de la cité de Dead Orchestra, mais déjà il n'avait put s'empêcher d'aller au Parc des roses dont on vantait la beauté des lieues et des lieues à la ronde. Il entra donc dans le parc le lendemain de son arrivée, à peine installé aux alentours du palais, marchant en silence au milieu des allées de roses, désirant pour cette fois marcher en plein jour afin de voir pleinement les diverses couleurs de ces plantes si délicates qu'il adorait. Comme c'était la première fois qu'il sortait dans les environs, il avait veillé à se montrer le mieux possible : il portait une longue robe noire et grise dont le tissu, indéfinissable, semblait d'une finesse égale à celle de la vapeur d'eau, celle-ci était ouverte largement au niveau du torse, chaque pan tenu par de larges lanières de cuir noir, cachant aussi son torse blanc tout en le découvrant quelque peu, une bande plus large couvrant ses mamelons qui sinon auraient étés visibles. Elle s'évasait au niveau des jambes, légèrement transparente et il avait dû y ajouter un short de cuir pour se cacher quelque peu. Coiffé comme à son habitude, de longues mèches noires tombant de devant ses yeux tandis que le reste était remonté en arrière par une simple pince d'argent élégante. Ses bras nus étaient couverts d'autres lanières de cuir noir qui se fermaient en une boucle élégante au niveau de ses poignets, rendant un ensemble alliant provocation et sensualité, comme il l'avait souhaité. Il avait rapidement retiré ses chaussures pour marcher pieds nus dans l'herbe. Avec un sourire calme, il se pencha devant un bosquet de roses : rouge sang, jaune soleil, rose pastel aussi délicat que la peau d'un nourrisson. Ses cheveux cachèrent quelque peu son visage alors qu'il humait leur odeur tout en caressant leur pétales de ses doigts longs et blancs. Puis il s'accroupit devant pour finalement s'assoir, une main dans l'herbe, l'autre caressant les pétales, imaginant toutes les robes magnifiquement arrangées qu'il pourrait faire avec ces fleurs... Mais il lui fallait tout d'abord demander si cela était possible, après tout...Les roses, comme beaucoup de choses, n'étaient belles que dans leur état naturel. Jérôme restait ainsi pensif devant ce spectacle, caressant la fleur d'un air absent tandis qu'il s'imaginait des tenues superbes en souriant de manière presque invisible.

Chef de Clan

Bon, cette fois-ci Louis ne pourrait pas y couper. Il DEVAIT faire une apparition publique dans le Parc.

Mais ... Baku ! Ma tendre et jolie Baku ! Je fais des apparitions publiques quasiment tout les soirs ...

Oui, mais les bordels ne comptent pas, monseigneur ...

Bordel, c'est un grand mot ...

Les maisons de hosts non plus ....

....... Bref ! Ce sont des apparitions publiques ! Et les bals ?!

Les bals ? Vous vous fichez de moi ? Vous apparaissez en coup de vent ! Vous embêter Sire Hector, vous flirtez ouvertement avec Seigneur Armand et vous disparaissez avec dans vos bras toujours un jeune homme différent !! Quel est votre plus long temps dans une soirée, rappellez-le moi. Et ne mentez pas !

... Une heure ...

UNE DEMI-HEURE ! Encore une fois vous essayez de me faire du mal par le mensonge.

La jeune vampire fit perler quelques larmes à ses yeux.

Me haïssez-vous à ce point .... ?

Le seigneur fut pris au piège, totalement paniqué (bien qu'il ne le montre évidemment pas) par les petites larmes de cette douceur enfantine, ce visage de porcelaine, qui le prenait littéralement par ~~couilles~~ bourses ! Bref il céda et se prépara à sortir avec sa demoiselle. Ne se permettant qu'un léger haut de dentelles, ne cachant qu'à peine son torse blanc, un pantalon de cuir et des bottes d'équitation. La jeune fille, vêtue d'une robe blanche à dentelles bleue ciel, le regarda avec un regard énervé.

Sire Louis .... Nous allons au PARC ... Ce n'est pas vraiment une tenue pour s'y promener ...

Du moment que je viens, c'est bon, non ? Allez, on y va.

Désespérée, la jeune fille prit la main de son maître alors qu'ils montaient sur le cheval noir destiné à leur promenade, la vampire devant, assise en princesse, les deux pieds d'un côté, ses chaussures blanches trônant au bout de ses légers pieds, alors que Louis se tenait en cavalier, la gardant près de lui, ils se dirigèrent vers le parc. Le vent faisait voler les boucles dorés de la jeune fille alors qu'il se faufilait dans les cheveux courts et or du Seigneur, tout deux dignes dans leur allure à tel point que les villageois n'osaient pas les approcher. C'était cela que détestait Louis. Le monde du jour le craignait, le haïssait par moment, parcequ'il était noble et le montrait. Une fois dans le parc, ils continuèrent leur route et descendirent pour continuer à pieds, accompagnés du cheval à leur côté. C'est là que Baku vit un jeune homme. Louis ne le nota pas, occupé à observer son digne animal qui semblait ne jamais s'épuiser au fil du temps. La jeune fille disparue pour s'approcher de l'homme vêtu d'une superbe robe, à tel point qu'elle se sentait légèrement ridicule avec sa robe à dentelles style rococo. Louis nota donc enfin l'individu. Dieu ! Quelle beauté ! Etait-ce un homme ou une femme ? Il se le demanda jusqu'à être assez proche pour se dire qu'une femme ne porterait jamais une tenue aussi ouverte, aussi plate soit-elle. Un homme aussi beau ! Il regrettait de ne jamais l'avoir vu dans son clan. La jeune fille se pencha et demanda.

Excusez-moi, ne seriez-vous pas Jérôme ?

Vampire

Jérôme commençait à s'assoupir dans cette même position, les yeux fermés, respirant calmement bien que ses poumons n'emmagasinaient plus d'air depuis bien des années. Il entrouvrit les yeux en entendant un bruit de galop au loin, puis l'animal ralentit et finit par marcher au pas, intrigué, il tourna doucement la tête vers l'entrée et fut figé à la vue magnifique qui s'offrait à lui. Mais quel couple superbe... Couple qui lui disait quelque chose, il réfléchit un temps puis comprit et ouvrit grand les yeux de stupeur, c'était les deux plus hauts gradés de son clan... La demoiselle Baku et le Comte Louis. Jérôme se figea, ne sachant comment réagir, tant de fois il avait espéré voir de plus près ces deux figures si sublimes qui avaient apportées des larmes à ses yeux tant il les avait trouvés beaux... Il ne put empêcher son coeur de battre à la chamade. Il se sentait si petit comparé à eux... Il en émanait une puissance intemporelle qui rayonnait. La Dame Baku portait une robe qui semblait simple mais pourtant d'une finesse qui le charmait, s'accordant à ses cheveux superbement bien, elle était sublime...Quant au Sire Louis...Il eut presque mal en le voyant tant il était beau...Ses traits....Sa chevelure...Le torse finement musclé visible sous la légère chemise...Couple divin. Se considérant comme impoli de les fixer de la sorte, Jérôme détourna les yeux et tenta de se concentrer sur les roses, de revenir à ses réflexions. Mais il ne pouvait pas... Il sentait leur présence, il humait leur odeur et pouvait entendre leurs pas délicats et gracieux dans l'herbe, il se rendit alors compte qu'il était toujours pieds nus et assit, quel manque de politesse.... Il aurait dû se lever pour les saluer. Mais il ne pouvait bouger, comme pétrifié...Il sursauta presque en entendant les pas se rapprocher et se maudit de son manque de passivité. Il sentait maintenant leur odeur, racée mais fraîche et pure, avec plus de précision et en fut comme charmé, lorsqu'une douce voix, sage lui posa une question, il tourna la tête et resta un temps bloqué devant leur beauté. Il garda le silence, son regard voyageant de l'un a l'autre puis murmura en inclinant la tête.

C'est bien moi en effet.

Il avait parlé d'une voix faible, douce et la plus humble possible. Rougissant de son impolitesse, il se redressa et s'inclina plus profondément.

Pardonnez mon manque de manières. Je me nomme Jérôme en effet. Je suis des plus surpris et heureux de vous voir ici...Dame Baku et...Messire Louis...

Il fixa la jeune femme, puis le Comte et se sentit idiot. Tout ses efforts de bienséance semblaient s'être envolés face à ces demi dieux...

Chef de Clan

Louis resta perplexe quand à la réaction de sa jolie bras droit. Il s'approcha donc un peu plus, se demandant pourquoi elle portait un soudain intérêt au jeune homme, bien qu'il soit totalement magnifique. Il le regarda de ses yeux de ciel clair, souriant à demi, alors que sa petite vampire le regardait et faisait une légère révérence devant le jeune homme. Louis ne fit rien pour le moment, il voulait la provoquer, alors il attendait.

Navrée de ne pas avoir pu vous recueillir.

Là, Louis bloqua pendant un temps. Elle avait quoi d'un coup ? Il ne comprenait pas vraiment d'où lui venait cette phrase. Il n'avait pas le souvenir d'avoir pu parler à ce jeune homme par le passé. Baku vit son air perplexe et l'aida un peu.

Ce jeune homme aurait dû se présenter ce matin pour être admis officiellement ...

Et pourquoi cela n'a pas eu lieu ? Je n'ai pas été réveillé !

Cela a été annulé .... Pour des raisons que vous ignorez ....

Ah bon ... Et je n'ai pas le droit de savoir ce qui se passe dans mon palais ?

La jeune vampire baissa la tête, apparemment c'était personnel ... Louis ne voulait pas la déranger plus longtemps, il s'approcha du jeune homme pour lui tendre la main et prendre la sienne.

Sire Louis Butterfly, pour vous servir très cher.

Sur ce, il baisa le dos de cette main qu'il trouva bien douce. Puis il se tourna vers Baku à nouveau.

Nous devrions inviter ce jeune homme en guise de dédomagement, ne crois-tu pas Baku ?

La vampire releva soudain le visage.

Oui ! Bien sûr, je vous invite à boire un thé !

Vampire

Jérôme regardait ces deux personnes face à lui, qui semblaient si superbes et sûres d'elles, pourtant, lui paraissait si faible par rapport à eux, mais il ne s'en offusqua pas, c'était normal, ils ne venaient pas du même monde...Enfin presque. Son regard passa de l'un à l'autre tandis qu'il écoutait la conversation sans pour autant s'y intéresser, ce n'était pas ses affaires. Apparemment, Dame Baku avait quelque chose à cacher, mais il ne chercha pas à en savoir plus, il n'était pas du genre curieux. Mais il fut surprit par le lien ténu qui semblait régner entre ces deux personnes, bien qu'il ne s'en rendait que peu compte pour le moment, il pouvait le percevoir...Il attendit patiemment que leur conversation se termine, les mains croisées sur sa robe, en silence puis laissa sa main à celle de Louis, sentant un doux frisson au contact de ses lèvres, peu habitué à cela, ni à ce type de délicatesses. Un timide sourire étira ses lèvres exsangues tandis qu'il les regardait à nouveau, sans pour autant les fixer, lorsque Dame Baku l'invita à boire le thé, il se figea un temps. Lui? Aller boire du thé? Au palais? Avec des gens de la noblesse?!...Mais il ne pouvait y aller ainsi...Pas sans quelque chose à leur offrir...Non, c'était purement impossible. Il se devait de répondre à leur invitation Il savait que ses malles recelaient des merveilles de finesse qu'il offrirait volontiers à ses deux supérieurs. Il s'inclina de nouveau, les yeux brillants d'allégresse et de timidité et dit d'une voix calme mais dont il ne pouvait vraiment cacher l'excitation presque enfantine.

Merci beaucoup de votre offre. Elle me fait le plus grand plaisir...Cependant...Je ne peux venir les mains vides jusque chez vous..Me laisseriez vous le temps de passer par mes appartements afin d'aller y récupérer quelques petites choses?

Jérôme sourit de nouveau puis, se décidant enfin à remettre ses bottes, il s'inclina poliment et prit doucement ses chausses pour lacer les longues bottes de cuir, remontant légèrement sa robe pour cela. Elles n'avaient qu'un léger talon mais lui donnaient une démarche gracieuse et presque féline. Il s'avança vers eux de nouveau et fit un doux sourire, heureux et impressionné d'avoir une telle chance ainsi offerte de mieux connaitre ces seigneurs.

Chef de Clan

Louis et Baku fixait l'homme une fois leur offre proposée. Enfin, chacun avait de différentes intentions même si cela ne crevait pas les yeux. Baku n'avait que des envies nobles et respectables de s'excuser en invitant cet homme à boire le thé chez eux, dans leur demeure qu'elle trouve plus modeste que certaines, c'est sûrement pour cela qu'elle fut surprise de la réaction du jeune homme qui se sentait obligé d'apporter quelque chose. Elle ne pensait pas qu'il aurait envie de quoi que ce soit et l'aurait plutôt vu s'approcher, comme tout membre du clan, pour profiter de cette offre "alléchante" qu'est de venir chez Louis et de profiter des biens fait de sa cuisine tout en pouvant le regarder et le tripoter à souhait. La jeune fille put donc sourire de voir que cet homme n'agissait pas comme certains rustres de la ville et proposa donc.

Ne vous fatiguez pas pour ça voyons ... Si vous tenez a apporté quelque chose ... Des gâteaux seront suffisants ...

Elle aurait aimé continuer mais Louis barrait sa bouche avec sa main, son regard plongé dans celui du jeune homme. Oh oui ... Oui ... Quelque chose l'intéressait dans son regard, cet homme face à lui n'était pas intéressé par lui comme certains de son clan l'était. Lui, il le regardait avec passion et envie sans pour autant aller jusque dans la démesure et la Luxure; lui, il voulait juste pouvoir l'admirer encore et encore même sans pouvoir le toucher tout en sachant pertinemment que ce ne serait pas un problème pour lui d'être tripoter ouvertement. Un fin rictus étira les lèvres du comte qui alla caresser doucement la joue de l'éphèbe.

Voyons Baku ... Laisse-le ce doux Sire apporter ce qui lui fait envie ... Cependant, il serait bête que ce ne soit qu'une esquive afin de nous fausser compagnie.

Le même sourire aux lèvres, il lâcha la jeune fille, prenant la main de l'homme pour l'attirer à lui, attrapant ses hanches sans lâcher son visage, se sachant destabilisant exprès afin de l'empêcher de fuir et il le souleva pour l'assoir sur son destrier, en amazone.

Donc je m'en vais l'accompagner moi-même jusqu'à sa demeure. Nous te rejoindrons plus tard.

Il tourna son regard vers la jeune fille dont les yeux semblaient crier "tu crois que je ne vois pas où tu veux en venir ?!" et pire encore, la phrase résonna dans le crâne de l'empereur de Luxure grâce à la télépathie de la jeune femme. Le sourire toujours aux lèvres il grimpa sur son destrier, derrière son invité, prit les rennes et fit avancer le cheval au pas, doucement, voulant partager ce moment d'intimité et d'exposition dans la ville. Il murmura à l'oreille de Jérôme.

Guidez-moi jusqu'à votre demeure.

Vampire

Jérôme n'était pas des plus à l'aise face à ses deux supérieurs, se sentant observé, quelque peu jugé, mais cela n'était pas des plus étonnant vu qu'il ne les avait jamais véritablement rencontrés, juste observés, et admirés, de loin. Il eut un sourire aux paroles de la Dame et s'apprêta à dire qu'il ne pouvait se permettre de venir juste avec des gâteaux alors qu'une telle invitation lui était faite mais le Seigneur Louis le coupa dans son élan en bloquant par la même occasion les paroles de Dame Baku, le détaillant de son regard perçant, Jérôme se figea en croisant ses yeux, doutant de ce qu'il devait faire, tremblant presque sous ces yeux magnifiques. Lui qui pensait ne jamais croiser son regard, c'était chose faite. Il ne put retenir un frisson en voyant son sourire, le Seigneur avait quelque chose en tête, quelque chose qui le concernait. Bon dieu mais avait-il un quelconque intérêt pour une personne telle que Louis? Non c'était tout simplement impossible... Et pourtant. Ses yeux s'agrandirent brusquement en sentant la caresse de sa main sur sa joue, il dû serrer fortement son poing pour se retenir de pleurer, de hurler, pour empêcher son coeur d'exploser et de le faire suffoquer, c'était incroyable, impossible... Il devait sûrement rêver... Oui c'était cela. Jérôme secoua faiblement la tête aux paroles du Seigneur.

Mais non il n'en est r-...

Ses paroles furent coupées par le hoquet de surprise qu'il retint du mieux possible lorsque la main de Louis saisit la sienne pour qu'il se colle à son corps. Son coeur s'arrêta à la seconde où il se sentit enlacé, son souffle sans vie même fut retenu, pour ne pas caresser le visage de l'homme qui était à présent à quelques centimètres du sien. Son corps entier était figé, son visage marqué par la surprise aurait pu être coloré d'une légère teinte rouge, mais les vampires ne rougissent pas... En revanche il baissa immédiatement les yeux pour ne pas que Louis voie son regard troublé et presque humide de larmes. Il était si proche de lui... Il le touchait en cet instant, Jérôme se dit que mourir maintenant ne serai pas des plus graves. Le jeune vampire ne put rien faire pour protester en se sentant soulevé par les mains de Louis pour être placé sur son cheval, néanmoins il lança un regard désolé et peut être presque désespéré à Baku alors que celle ci semblait foudroyer son maître du regard. Louis voulait venir dans sa maison, découvrir son monde... Il était à ses côtés, collé à lui, il sentait sa respiration contre ses cheveux, contre son cou, lui arrachant des frissons, le faisant fermer les yeux avec force pour garder son calme. Jérôme se mordit la lèvre soudainement en entendant son murmure à son oreille, ses mains se crispèrent sur ses genoux. C'était comme si son coeur avait explosé. Cet homme se rendait-il compte de l'impact qu'avait sa voix sur lui? De l'impact qu'il avait ? Non... Ou plutôt si... Et il s'en amusait... Jérôme cependant ne s'en formalisa pas, il soupira longuement, ouvrit les yeux et hocha la tête.

....Bien... Ce n'est pas trop loin... Le dérangement ne devrait pas être trop important pour vous, Comte Louis....

Rien que de murmurer son nom le fit frissonner, il se racla discrètement la gorge, avala sa salive et se redressa pour indiquer le chemin le plus calmement possible. Bien que son coeur battait plus vite que jamais et que plus d'une fois il dû se retenir de trembler ou de pleurer en pensant que Louis, l'homme pour qui il vivait, l'homme qu'il désirait servir plus que tout. Se trouvait derrière lui, collé presque à son dos, lui parlant parfois... Et que sa présence le troublait bien plus qu'il aurait pu l'imaginer. Après quelques temps, une durée à la fois trop longue et trop courte, ils arrivèrent dans une petite cour rassemblant deux trois maisons. Jérôme souffla doucement pour s'apaiser et murmura.

...Nous y sommes Sire...

Chef de Clan

Quelle jouissance de pouvoir enfin se promener en compagnie d'un homme élégant et somptueux dans la ville plutôt que cette promenade ennuyeuse dans le parc bien que ce soit avec sa chère et tendre Baku. Louis aurait pu être aux anges même s'il aurait préféré qu'ils soient déjà tout les deux dans une situation plus "confortable". Il aimait, se régalait, de voir ce jeune homme pertubé, ennuyé, serrant ses poings sur ses genoux en tentant du mieux possible d'esquiver son regard, son toucher ou son souffle, ou du moins d'essayer de ne rien paraître, ce qui ne semblait pas facile du tout, donc ce qui amusait encore plus le seigneur qui ne manquait pas de se coller à lui encore. Il souriait paisiblement et parcourir la ville était un véritable petit plaisir, les regards se tournant parfois sur eux, certains inquiets pour cette pauvre créature qui semblait être tombée dans les griffes du pire monstre imaginable sur cette planète, certains jaloux de cette pauvre humanité qui se trouvait maintenant sous son joug, certains dégoûté juste par la vision de Louis auquel ils ne souhaitaient que mort et désolation. Et le Seigneur aimait ces regards, tous autant qu'ils sont (mais moins ceux qui semblaient portés de la jalousie, il déteste ce sentiment). Continuant calmement, ralentissant exprès le cheval afin de pouvoir profiter pleinement de cette position des plus agréables contre ce jeune éphèbe perdu et innocent, ils arrivèrent à une petite cour pittoresque et agréable où le jeune homme disait vivre. Au vu de ses vêtements, de son attitude et de son comportement, Louis l'aurait juré sortit d'un de ces manoirs où le père, trop conservateur, garde jalousement ses "vierges" de fils pour en faire un exemple de pureté. Mais loin de là, le jeune homme semblait vivre seul dans une petite maison comme les autres, comme celle de tout petit villageois qui se respecte. Avec le sourire, il stoppa son destrier.

Quelle agréable résidence. Il doit y faire bon d'y vivre.

Il descendit le premier, ses talons frappant le sol plus ou moins discrètement avant de lever les bras pour les passer autour de la taille du jeune éphèbe qu'il porta avec élégance, faisant flotter ses vêtements légers au vent produit par leur mouvement. Il le posa doucement à terre tout en gardant ses mains sur ses hanches quelques instants.

Le voyage ne fut pas trop dur ? Je sais que certains ont un terrible mal de dos après une promenade à cheval, aussi courte soit-elle.

Brièvement, sa main caressa le bas-dos de Jérôme, le massant presque avant que ses mains se rejoignent l'une et l'autre à son dos, prêt à être guidé, il attendait patiemment que le jeune homme puisse marcher.

Vampire

Jérôme laissa son seigneur descendre sans rien dire de plus, frissonnant simplement quand il le sentit l'enlacer, ne pouvant retenir un doux soupir de détente en se sentant contre lui, bien qu'il était des plus crispé et gêné d'être ainsi contre son seigneur. Un long frisson parcourut tout son corps en sentant le semblant de son massage dans son bas dos, il baissa les yeux immédiatement, honteux comme jamais et profondément gêné puis hocha la tête en faisant un timide sourire pour dire qu'il n'avait rien, n'ayant même pas la force de parler un tant soit peu tant sa gorge était nouée. Il s'inclina doucement en murmurant un "merci" et marcha d'un pas rapide et peu assuré jusqu'à chez lui, évitant de penser au voyage du retour et à l'homme toujours dans son dos. Il ouvrit la porte lentement et pénétra dans l'entrée, retirant par réflexe ses bottes de cuir, ses pieds se posèrent délicatement sur le plancher de la cuisine et...Il se figea d'horreur, comment avait-il pu oublier une telle chose?! Il se retourna subitement vers Louis, paniqué, ne sachant où regarder.

...Ah! ...Att...Attendez un instant Sire Louis, c'est....C'est mal rangé...Je ne peux permettre cela lorsque....v...vous êtes mon invité...Je vous en prie...R...R...Restez ici quelques instants.

Puis il se retourna et rangea en trombe la cuisine/salon, débarrassant la table de la cinquantaine de dessins, de croquis, d'esquisses qui dessinaient encore et encore Louis, son visage, ses yeux, tout ses modèles masculins avaient une part de son chef, ou alors en étaient une totale réplique, heureusement ou malheureusement, le jeune vampire était très doué pour le dessin et ses œuvres plus que réalistes, il débarrassa aussi vivement la table en chêne du salon et monta à toute vitesse l'escalier en colimaçon menant à ses appartements, la peur au ventre, comptant bien les cacher dans sa malle habituelle. Il n'avait cependant pas vu qu'un dessin était resté, déposé comme une offrande sur une chaise, au milieu des robes, des broderies et autres créations.

Chef de Clan

Louis avait eu du mal à retenir un sourire se former sur son visage lorsqu'il sentit le frisson parcourir le corps du jeune être lorsqu'il pressa son dos doucement. Il le suivit sans un mot, content de découvrir l'intimité de cette personne qu'il convoitait actuellement, ne manquant pas regarder ses longs cheveux soyeux alors qu'il marchait en face de lui, un doux sourire presque vicieux se forma sur son visage, telle une comtesse sanglante s'apprêtant à dévorer son courtisan. Il marchait avec calme, le regardant dans ses gestes grâcieux, le détaillant alors qu'il ne faisait que la simple action de se déchausser. Ses mouvements entraînait une grâce qu'il ne pouvait s'empêcher de remarquer, rien qu'à sa peau, l'esthétisme de sa tenue et de son maquillage, tout en lui l'intéressait et l'intriguait, tout l'attirait. C'était comme si un aimant s'était collé à leurs hanches et qu'il ne veuille sans cesse être collé à ce dernier. Sa peau semblait être d'un fruit des plus délicieux et des plus interdits, rien d'autre n'aurait pu être aussi délicieux et attirant en cet instant précis, car l'interdiction est toujours si jouissive à briser. Sa panique brisa ce moment de contemplation qu'il s'était permis. Apparemment, sa demeure était mal rangée. Etrange, beaucoup de personnes aurait su qu'un peu de dérangement n'aurait pas choqué Louis, lui qui va de demeure en demeure et pas forcément des plus luxueuses. Mais si c'était ce qu'il désirait, le Seigneur fit un pas en arrière bien que son regard curieux fixait toujours le jeune homme pour le voir repartir avec ce qui semblait des papiers ... Dossier importants ? Non, il y avait des couleurs sur certains. Ce devait être des dessins. Lui cacher des dessins ? Le Seigneur ne comprit pas forcément mais entra une fois que le jeune homme se fut éloigné. Trouvant le logis agréable, il ne manqua pas de remarquer dans cet univers sombre du au bois régnant, une feuille blanche se trouvant sur une chaise. Lentement, il s'en approcha pour la saisir et la regarder. Un mince sourire transparu sur ses lèvres. Donc c'était ainsi. Il n'avait pas de quoi s'inquiéter ... Sans vraiment réfléchir, il monta les marches silencieusement pour rejoindre l'éphèbe aux cheveux corbeau. Il se colla agréablement à ses hanches, torse contre dos, son bras passant autour de sa taille pour l'empêcher de fuir, serré à lui, ses lèvres caressèrent sa nuque et soufflèrent même dessus doucement alors que sa main libre plaçait le dessin face à ses yeux.

Il semblerait que vous ayez trouver là le parfait modèle pour vos créations ...

Vampire

Le souffle coupé par l'angoisse, Jérôme haletait doucement une fois dans sa chambre, celle ci était assez claire, et les malles diverses encore fermées montraient son établissement récent dans la demeure, son lit pour sa part était défait, les draps déchirés de ci de là, on pouvait apercevoir même quelques traces de sang sur une sorte de grand mouchoir blanc, preuve de nuits qui n'étaient pas des plus paisibles... Il cacha d'ailleurs prestement le mouchoir sous un oreiller et rangea les dessins dans un classeur le plus vite possible, il en avait tellement... Il se leva alors et ferma les yeux pour tenter de se calmer, de s'apaiser et de pouvoir à nouveau regarder son seigneur en face, ce ne devait pas être si difficile n'est ce pas? Tout n'était qu'une question d'habitude...Mais son aura l'éblouissait tellement, son visage, ses yeux, ses mains...Le son de sa voix... Tout en lui le troublait et le rendait timide, non pas qu'il l'aimait, mais il ne pouvait s'empêcher de l'admirer jusqu'à en devenir fou. Le jeune vampire s'apprêtait à revenir sur ses pas pour rejoindre son invité quand il sentit une présence se coller à lui, présence qui lui arracha un hoquet de surprise, il savait déjà qui était collé ainsi à son dos... Des frissons violents, presque des tremblements prirent son corps alors qu'il regardait ce bras autour de ses hanches, le souffle et les lèvres contre sa peau lui arrachèrent un soupir et lui donnèrent la chair de poule. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et d'horreur en voyant le dessin, la faute ainsi présentée sous ses yeux, il laissa échapper un gémissement de désespoir et saisit l'esquisse tout en s'écartant de Louis vivement, le regardant de ses yeux paniqués et honteux, cachant le dessin contre son torse mais ne souhaitant pas pour autant l'abîmer, le tenant contre lui tel un trésor des plus important.

...Ce...Ce n'est pas ce que vous croyez mon Seigneur....Ce...Ceci n'a aucune importance...Aucune....

Il baissa le regard, il en aurait pleuré de honte, il sentait le regard de Louis posé sur son être, que devait-il penser de lui...Il devait le prendre pour un de ces hommes obsédés par son physique et qui faisait tout, qui manipulait pour l'approcher, oui il devait le prendre comme n'importe quel fou pervers et voyeur... Il se recula doucement en gardant les yeux baissés, serrant le dessin comme un être cher, il murmura d'une voix penaude.

Je...Je vais chercher les cadeaux comme promis...

Il se retourna, tenant toujours le dessin d'une main, et alla ouvrir une de ses malles, se penchant tout en déposant vivement le dessin sur le côté et chercha parmi les nombreuses robes qu'il possédait et qu'il avait créé, il savait déjà ce qu'il offrirait à Louis, si bien sûr il voudrait encore lui parler. Retenant un sanglot d'angoisse, il se concentra sur ses recherches, tentant peut être de penser à autre chose.

Chef de Clan

Louis regardait, sentait, respirait chacune des réactions de l'être qu'il serrait contre lui, essayant de comprendre pourquoi et comment pouvait-il ressentir une telle admiration pour lui sans pour autant que ce soit l'envie corporelle qu'il ressent habituellement avec d'autres. Non ... Lui c'était totalement différent. Lui il n'était pas un simple admirateur qui se contentera de coucher avec lui et de s'en vanter ensuite. Non, lui il était comme ce petit fantôme, qu'on ne voit pas forcément, qui reste dans l'ombre généralement, et qui est juste content d'avoir une remarque ou une preuve d'affection, pour ensuite retourner où il a toujours été. Il ne se vantera pas de connaître qui que ce soit, il le taira plus qu'autre chose; cependant, il restera calme et toujours poli ... La situation présente étant évidemment exclue des exemples éventuels. Louis voyait dans son regard, après qu'il l'ait repoussé, que les larmes montaient. Il ne veut pas que l'on voit son admiration même si elle est tellement évidente qu'on aimerait en rire ou s'en moquer, ce que Louis ne fera certainement pas. Mais l'on voit dans son attitude et dans ses gestes qu'il ne peut s'empêcher de se sentir mal lorsqu'il voit qu'il est découvert, Louis aurait pu jouer avec ça, mais il n'en avait pas envie, cet être semblait trop précieux. Lentement, il s'approcha de lui, restant debout, ses genoux caressant à peine son dos, laissant tomber une de ses mains qui alla caresser sa joue doucement.

... Je suis désolé, je ne comptais pas vous effrayer ainsi ...

Lentement, il le releva pour le tourner face à lui et faire disparaître les larmes naissantes en les chassant de ses doigts.

... Je vous prie de m'excuser, je n'aurais pas dû ... Ne vous mettez pas dans cet état s'il vous plaît ...

Dans la voix de Louis, on entendait de la sincérité et de la douceur, chose pratiquement impensable normalement, mais qui était pourtant bien là et il s'adressait à cet être élégant et pour le moment paniqué, dans l'espoir de calmer le tourment dans lequel il est prit.

Vampire

Tentant de s'apaiser pour ne pas ennuyer le seigneur, Jérôme soupirait longuement tout en cherchant activement ce qu'il aurait souhaité offrir à ses supérieurs, tout en angoissant du rejet qu'il risquait de ressentir. Il sursauta presque en sentant une présence dans son dos et la main sur sa joue le fit frémir doucement tout en l'apaisant presque instantanément, ce qui était pour le moins surprenant il fallait l'avouer... Il se laissa relever en silence, n'osant le regarder mais fut surprit du geste doux qu'eut son seigneur envers lui, par pitié peut être...Non...? Du remords? Mais pourquoi cela? Il n'y était pour rien dans cette affaire, ce n'était pas de sa faute si le jeune vampire était obnubilé par lui et par sa prestance ! ...Bon si peut être quelque peu, mais rien de bien condamnable. Il le regarda avec surprise, plongeant pour la première fois ses yeux dans les siens sans pour autant se troubler. Il secoua doucement la tête à ses paroles, presque paniqué et, par reflexe, prit doucement la main de Louis qui se trouvait sur son visage entre les siennes.

Ne dites pas cela mon Seigneur... Rien n'est de votre faute... Je ne vous en veux pas... Je... J'avais juste peur de votre réaction concernant ces...Ces dessins... Je suis désolé que vous ayez du voir cela... Il n'est pas dans mon habitude de... De m'exposer de la sorte...

Il lui fit un sourire à la fois timide et contrit puis resta un moment à le fixer, presque absent, se perdant dans la douceur de son visage et la beauté de ses yeux, si doux... Mais non... Il fallait se reprendre, il s'était déjà assez ridiculisé ainsi... Il n'osait imaginer la réaction de la Dame Baku si elle aussi avait vu les dessins... Soupirant, il relâcha la main presque à regrets puis sortit enfin ses trouvailles, une robe qu'il empaqueta dans un tissus protecteur pour le voyage et un mystérieux paquet long qu'il gardait depuis longtemps déjà au fond de son coffre... Très longtemps. A chaque fois qu'il l'observait... Le mot "héritage" venait à son esprit, mais jamais il n'arrivait à clarifier la brume qu'étaient ses souvenirs. Une fois tout cela en main, il s'inclina respectueusement devant le seigneur et dit d'une voix calme.

Nous pouvons y aller Sire... Je suis navré de vous avoir fait déplacer jusqu'ici mais j'espère au moins que ma demeure vous à semblé agréable, vous... Y serez toujours bienvenue.

Il lui fit une nouvelle fois un sourire timide puis lui indiqua tranquillement les marches avant de les descendre, se préparant mentalement à la route jusqu'au palais...Seul encore sur ce cheval contre l'objet de ses troubles...

Chef de Clan

Un sourire aux lèvres, le démon du clan des luxures regardait le jeune homme essayer de se persuader et aussi se rassurer doucement, un léger sourire aux lèvres il caressa sa joue pour soupirer calmement en le regardant retourner à sa valise, il l'observa longuement en marchant calmement, paisiblement dans la demeur, ses pas faisant grincer légèrement le plancher, passant un regard à la fenêtre, regardant la cour extérieure, soupire à nouveau avant de le rejoindre avec sur son visage un air paisible et agréable, il écouta ses paroles pour faire à nouveau un tour rapide de la pièce de ses yeux, se retenant de répondre ce qu'il pensait comme quoi un tel endroit ne devrait aller avec une telle beauté qui agite l'homme face à lui. Mais soit, il devait se taire, sinon il serait bien dans l'embarras pour le convaincre de repartir. Sur ce, il lui adressa un nouveau sourire, camlme et bienveillant alors qu'une de ses mains caressait la sienne qui semblait protéger les paquets qui entouraient les présents pour lui ainsi que pour sa douce Baku.

Y être le bienvenu m'offre un si grand honneur ...

Il se retint de peu de baiser la main du jeune homme et lui fit signe de le suivre calmement, l'accompagnant jusqu'à la cour où une diligence les attendait.

Je me suis permis de faire venir un chauffeur, plus agréable que de vous faire monter en amazone.

Il sourit à nouveau en lui prenant la main pour l'aider à monter, le suivant après avoir jeté un bref regard en arrière, refermant la petite porte pour s'assoir à ses côtés calmement, le regardant parfois avec l'envie dévorante de se jeter sur lui, là maintenant, mais se retenant, se sachant mal-poli bien que le chauffeur soit habitué à devoir s'arrêter aux abords d'une forêt souvent. Sourit doucement, ses doigts allant parfois malencontreusement caresser les cuisses nues du jeune homme, se reprenant.

Je suis navré ! Nous sommes si serrés dans ce compartiment.

Il rit doucement encore en espérant que cette excuse soit louable et soupira une fois qu'ils furent arrivés. Il prit la main de Jérôme pour l'aider à descendre calmement, l'accompagnant dans son immense demeur de doré et de beige, les lieux leur offrant une merveilleuse vision alors que Baku, vêtue à présent d'une robe blanche aux reflets bleutés, venait les accueillir poliment. Elle les accompagna dans le Salon de thé aux habitudes anglaises, des dentelles se mariant avec des nappes beiges, les couverts étant eux aussi beige et doré, elle souria doucement pour leur présenter le service.

J'ai pu tout terminer à temps.

Merveilleux !

Louis s'installa après avoir assit Jérôme à ses côtés.

Vampire

Jérôme devait avouer qu'il avait bien du mal à rester calme et souriant alors qu'en lui tout n'était que cris de bonheurs et larmes de joie. Son seigneur était à ses côtés, prenait sa main, lui souriait, le touchait, était galant avec lui et faisait preuve de toutes les marques d'attention dont personne ne l'avait jamais doté. Et pour autant le jeune vampire restait le plus composé possible, souriant doucement, essayant de ne pas étirer trop largement ses lèvres ou de rire comme une jeune fille à ses délicats compliments ou attentions. Mais ses yeux bleus étaient de toute façon le meilleur témoignage de sa joie. Alors qu'il étaient ternes et presque froids lors du premier échange avec Louis. Il brillaient maintenant, semblaient vivant, pétillants tout comme leur propriétaire. Jérôme serrait precieusement ses cadeaux dans ses bras et remmercia grandement Louis lorsqu'il vit la diligence. Le voyage fut certes moins difficile que l'aller mais la proximité constante de Louis, les légers touchers apportant des frissons à sa peau et la tention régnante ne l'aidèrent pas plus à garder son calme. Un rire légèrement nerveux lui échappa lorsque Louis s'excusa, lui même ayant effleuré sa main ou son avant-bras bien des fois dans des mouvements presques inconscients.

Ne vous excusez pas, je suis tout autant fautif.

"Et en de nombreux sens", pensait-il.

La "torture" ô combien agréable se stoppa lorsqu'ils descendirent enfin à leur destination. Jérôme accepta avec un doux sourire la main tendu de son sire, de plus en plus charmé par sa douceur et sa prévenance. Il le remercia d'une voix calme et ne put que sourire en voyant Baku les accueillir.

Re bonjour ma Dame, c'est un plaisir de vous revoir et je dois dire que votre robe vous va à ravir.

Il fit un sourire doux et déposa soigneusement ses présents sur un siège tout en s'asseyant aux côtés de Louis, observant autour de lui avec une curiosité non feinte, admirant la chaleur et l'impression de sécurité que dégageait ce lieu.

C'est vraiment une magnifique maison...

Chef de Clan

Le long du trajet, Louis avait bien remarqué le radical changement de pensées et de regard que lui offrit la douce créature à ses côtés, il n'était qu'admiration et pureté, une sorte d'amant parfait qui n'aurait attendu que lui, alors qu'il y a pourtant tellement d'autres beautés ainsi dans cette ville. Lorsqu'il s'excusa pour sa faute, il murmura doucement, bien trop sensuellement malheureusement pour le jeune homme et heureusement pour lui.

Fautes pardonnées.

Une fois accueilli par Baku, il sourit doucement en se laissant guider calmement, connaissant les goûts de Baku en thé et autre saveurs, regardant les macarons au chocolat et à la vanille délicieusement déposés sur la table dans des bols d'or, le thé déjà servi dans les tasses et encore fumant. Le Seigneur sourit et commença à servir tout le monde en ajoutant la dose de lait et de sucre demandé dans chaque tasse, en profitant pour effleurer doucement les doigts du jeune homme en lui offrant sa tasse, ne s'empêchant pas de lui offrir un léger regard en oubliant celui de la jeune fille qui devait être entrain de le foudroyer à l'instant. Il sourit doucement en buvant quelques gorgées de son thé calmement, lançant quelques regards mutins à Jérôme et sa douce, souriant calmement toujours.

La demeure de Sire Jérôme est un délice pour les yeux, elle t'aurait sûrement plus ma douce, très ... "enfantin" j'aurais dit la première fois que j'y suis entré.

Oh vraiment ..? Comment l'avez-vous acquis Sire Jérôme ..?

Les deux regards se tournèrent vers le jeune homme, Louis étant fier de sa démarche pour pouvoir le regarder sans aucune pudeur maintenant qu'il en avait le droit, le détaillant, l'analysant même complètement alors qu'il répondait.

Vampire

Tout à fait à son aise dans cette atmosphère presque familiale, Jérôme garda un doux sourire aux lèvres en se laissant servir, frissonnant comme à son habitude délicatement en croisant le regard de Louis et sentant ses doigts sur sa main. Il devrait être interdit de pouvoir le troubler autant. Lui que beaucoup avaient considéré comme "glacial" dans ses façon de séduire les hommes ou au contraire de les éconduire. Se sentant tout de même gêné, il décida de concentrer son attention sur Baku afin d'être moins troublé et de pouvoir suivre un minimum sans se perdre dans l'admiration de la tenue de Louis, les yeux de Louis, les lèvres de... Il devait se reprendre. Il ferma un temps les yeux et compta jusqu'à trois avant de présenter une expression plus apaisée. Souriant doucement au compliment de Louis sur sa modeste demeure. Alors qu'il buvait une gorgée de ce thé délicieux, la question de sa supérieure le prit légèrement de court. Il réfléchit un temps, tentant de se rappeler quand avait-il emménagé. Le temps passait si vite pour eux... Il mit un temps de l'ordre dans ses pensées et se concentra à nouveau sur Baku alors qu'il sentait le regard de Louis peser sur sa personne, le troublant alors qu'il avait besoin de toutes ses capacités. Il but une autre gorgée et répondit posément.

Je suis à originaire d'une ville au Sud du pays mais ait décidé de venir jusqu'à Dead Orchestra il y a je dirais soixante années de cela. Cependant je suis resté dans la périphérie de la ville un long moment. Préférant pour un temps échapper aux folies des soirées mondaines. Puis, il y a une vingtaine d'années, j'ai pris la décision de me socialiser à nouveau, il rit doucement. Et me suis renseigné pour m'installer dans le centre de la ville. La maison que Sire Louis à eu l'occasion de voir ne m'appartient pas. J'ai pris contact avec une logeuse qui habite au bout de ma rue et qui m'a proposé cette petite demeure. Je m'en suis tout à fait contenté puisqu'elle est au calme et me permet de contacter mes divers clients facilement. Ah ! Je ne pense pas vous l'avoir dit mais je confectionne des vêtements pour les nobles et donne aussi quelques cours d'escrime à de jeunes nobles de temps à autre. Voyant que je ne créerai pas de problème, la logeuse à accepté mon établissement immédiat...Et me voici...

Légèrement gêné de s'être autant livré, il baissa un peu le regard et prit un macaron qu'il grignota doucement, tentant surtout, surtout de ne pas croiser le regard de Louis. S'il savait quel évènement l'avait "forcé" à s'installer dans le centre de la ville... A n'en pas douter qu'il rirait de lui.

Chef de Clan

Les deux aristocrates écoutèrent avec attention le jeune inconnu leur raconter dans quelles circonstances s'était-il retrouvé à errer ainsi dans leurs rues. Cependant, contrairement à Baku, Louis savait après les dessins qu'il avait vu, ce qu'il cachait derrière ces raisons de "retour en ville". De plus, ses pouvoirs l'aidaient plus que mieux. Il riait doucement parfois en l'écoutant, de manière mondaine, faisant sourire la jeune fille qui écoutait avec attention et presque admiration cet homme qui était face à elle. Louis savait qu'elle l'admirait. Il était aussi beau qu'une femme et se vêtissait de manière très élégante; si elle eut pu grandir, elle serait presque exactement comme lui à cet instant même. Louis n'ajouta rien et laissa Baku répondre.

En tout cas, sachez que s'il se passe quoi que ce soit, vous êtes le bienvenu au palais, comme tout les membres dans le besoin en réalité.

Car oui, Baku et Louis avaient entendu parler de la propriétaire qui hébergeait Jérôme; elle avait des dettes et pas des moindres. Mais elle refusait de faire payer Jérôme qu'elle voyait comme un garçon si gentil que "ce serait un crime de lui faire subir une telle honte !". Voici pourquoi, elle ajouta.

Nous connaissons bien votre propriétaire et elle nous as avoué vouloir récupérer le lieu dans lequel vous vivez. Donc nous lui avons dit que nous prendrions vos affaires et les garderons avec nous, dans le palais, le temps que vous trouviez une nouvelle résidence. J'espère que cela ne vous gênera pas.

Dans tout les cas, il ne pouvait refuser, la coutûme veut que l'on s'adapte à toute les situations, même les plus délicates. Baku dû se lever en s'excusant pour aller aider ceux qui apportaient les valises du jeune Sire. Le démon de Luxure à ses côtés, avec un sourire en coin, alla passer un doigt sur la joue du jeune homme délicatement, comme l'on caresse de la porcelaine, profitant qu'il soit entrain de boire pour qu'il ne puisse le fuir.

Qui aurait cru qu'une telle beauté avait tant d'années déjà ..?

Il se rapprocha doucement de lui, imperceptiblement, avant de resservir les tasses d'un peu de thé.

J'espère que nous pourrons vivre sous le même toit en bonne entente.

Vampire

Les yeux bleus du jeune vampire s'écarquillèrent à la nouvelle que lui apprit sa chef. Il se mordilla un temps la lèvre, pensif et fini par hocher douloureusement la tête.

Oui je la comprends, pauvre femme... J'ai quelque tristesse à quitter cette maison qui fut mon refuge ces vingts dernières années mais il est évident que je ne puis la déranger plus.

Entendant la proposition de la jeune femme, il parut s'affoler un temps, s'apprêtant à les supplier de ne pas se déranger ainsi pour lui puis, admettant qu'en tant que membre du clan, de l'aide de la part de ses chefs n'était pas refusable, il se leva et s'inclina humblement devant Baku puis devant Louis. Par ailleurs sa robe lâche, juste retenue par quelques bandes de cuir au niveau de son torse le découvrirent un temps en entier, sans qu'il ne s'en rende compte.

Je suis votre débiteur mes seigneurs. Merci de la bonté dont vous faite preuve à mon égard. Je saurais m'en porter garant.

Il allait par ailleurs les remmercier en leur proposant les présents qu'il leur avait apporté quand Baku se vit obliger de les laisser provisoirement. Un appel désespéré dû se faire dans son regard car elle lança un petit regard à son maître avant de partir.
Une fois seul avec Louis, Jérôme soupira légèrement, il devait se maîtriser. Chose fort peu aisée lorsque son chef toucha ainsi sa joue. Instinctivement, Jérôme sursauta et ses joues auraient été écarlates si son corps n'était pas tant en manque de sang. Troublé comme jamais, le jeune vampire détourna le regard en bafouillant.

V...Vous me flattez Sire... Je....

Préférant détourner l'attention, il se saisit du long paquet et le tendit à Louis.

Je vous offre ceci ! ..P...Pour vous remmercier de votre hospitalité et... Gentillesse...

Gêné encore, il plaça un genou à terre et défit le tissu. Révélant un pommeau de cuir et d'or ainsi qu'une longue épée.

Je la possède depuis des années, héritage bien que je ne m'en souvienne pas. Je ne pense pas qu'elle puisse remplacer votre actuelle épée. Je n'ai pas cette prétention... Mais son métal est des plus purs et on m'a dit l'avoir entendu chanter alors que je m'exerçais avec...

Il leva un regard doux vers son seigneur, troublé un peu et angoissé de sa réaction.

Chef de Clan

Le chef de clan vit bien dans les yeux du jeune homme une sorte d'appel au secours lorsque la jeune femme les quitta. Mais il savait pertinnemment que dans son palais, les appels au secours se transformait bien vite en cris d'extase, c'est pour cela d'ailleurs que personne ne s'en préoccupait plus. Il sourit doucement en le regardant toujours, et lorsqu'il le vit s'agenouiller pour le remercier de son "hospitalité et de sa gentillesse", le chef se manqua de penser qu'il brûlait les étapes un peu trop vite. Il fut bien heureux (ou déçu) de voir que le jeune homme tenait un paquet entre ses mains. Trop long pour que ce soit quelques formes "d'amusement" pour lui et ce qu'il comptait faire devenir son partenaire ce soir, ou plus tard. Il sourit calmement en le regardant ouvrir le paquet et regardait l'arme avec un air admiratif mais cependant pas émerveillé ou trop heureux; Louis n'avait jamais vraiment aimer les armes, bien que celles-ci décorent son palais, il ne s'en servait que très rarement, trouvant que c'était des "joujous pour Hector". Mais cependant il fut flatter, prenant l'arme pour aller caresser les épaules et le cou de Jérôme de la pointe de la lame.

Nous nous complèterons, moi et elle, je sais aussi très bien faire chanter les hommes de leur plus belle voix.

Un nouveau sourire au visage, il retira son arme de son pommeau d'or pour l'accrocher au mur et rangea donc le présent à sa nouvelle place. Revenant vers le jeune homme.

J'aurais tout le temps de la tester durant ces prochains jours ...

Ou heures ... Mais il ne l'ajoutera pas. Il posa doucement son index sous le menton du jeune homme encore à genoux.

Bien ... Il faudra que je vous remercie pour tout cela ...

Il le fit lentement se relever, près de lui, leurs torses se touchant presque, ses lèvres caressant presque les siennes, murmurant.

Je me chargerai moi-même de vous trouver un cadeau qui vous comblera de plaisir ....

Le tout ajouté avec une voix bien trop sensuelle pour être normal, il s'attendait à ce qu'il tourne la tête ou le corps, se plaçant dans son dos en caressant ses hanches, ses lèvres passant brièvement sur ses épaules et son cou avant qu'il ne murmure à nouveau au creux de son oreille.

Tout remerciements vous sera offert ...

Et dès que Baku eut franchi les portes du salon, il s'écarta calmement.

Je vais vous laisser l'installer, j'ai encore quelques affaires à régler.

La jeune vampire ne releva pas, arrivant un peu au beau milieu de la situation, demandant à Jérôme calmement.

Cela mettera du temps à être préparé, voulez-vous visiter le palais ? Je vous guiderai bien sûr.

Vampire

Jérôme ne put retenir un discret soupir de soulagement en voyant la satisfaction légère dans les yeux de Louis, il ne s'attendait pas à plus. Le toucher de l'épée sur sa peau sembla le bruler et il profita que Louis s'éloignait de lui pour se reprendre, rassembler ses pensées. Tout ceci fut bien évidemment détruit quand il se retrouva sans bien savoir comment face à son maître, à quelques centimètres à peine. La proximité de leurs corps lui arracha un halétement bref, comme celui d'un animal dont on à soudain coupé le souffle. Le sien se fit bien plus accéléré, et troublé en entendant les paroles de Louis, ses mains se crispèrent sur sa robe en sentant le toucher de ses lèvres. Trop proche, bien trop proche pour sa réserve et accessoirement sa santé mental. Lorsque la voix de basse, séductrice retentit à son oreille, il parvint tout juste à étouffer un gémissement plaintif en se mordant violemment la lèvre. Rêvant de dire "prenez moi dans vos bras, embrassez moi, aimez moi!". Mais tout ceci lui était interdit. Non il devait rester composé et calme. Louis n'était pas de ceux qui acceptaient l'amour. Mais il acceptait le plaisir et le jeune vampire savait pertinement ce qu'il désirait de lui. Et, si tant qu'il saurait surmonter sa timidité. Il était prêt à le lui offrir. A s'offrir entièrement et à repartir sans un mot selon ses désirs une fois son seigneur satisfait. Mais l'heure n'était pas à ces plutôt mélancoliques pensées. Il força un sourire doux à franchir ses lèvres en voyant Baku, se calmant et la remmercia de sa proposition.

Ce sera avec plaisir ma Dame. Juste avant si je puis me permettre, j'ai pu offrir son présent à Louis mais n'ai pas eu l'occasion de vous montrer ceci...

Il s'approcha de la tenue déposée sur le fauteuil et découvrir une robe de sa confection, d'un rouge très pâle, extrêmement légère, assez simple bien que d'une parfaite couture. Sans trop de fioritures, juste quelques froufrous pour donner du volume et des dorures légères au niveau du buste auquel un serre taille était intégré, sublimant la gorge.

Je l'ai créé grâce à votre inspiration il y à quelques années. Je pense qu'elle vous revient de droit.

Souriant calmement il la lui présenta avec délicatesse. Puis se recula, prêt à visiter le palais par la suite.

Chef de Clan

Baku sourit doucement au jeune homme qu'elle voyait cependant perturbé, devinant que son maître ne devait pas être "innocent" à cela. Elle préféra ne pas relever et regarda le cadeau qu'il lui offrit, pas un mot ne sorti de ses lèvres, bien trop heureuse pour montrer sa joie, se retenant de sautiller sur place, elle offra seulement un immense merci au jeune homme, accompagné par un sourire éclatant et des yeux pétillants de bonheur; ne pas voir en cet instant qu'elle était la plus heureuse des enfants était comme annoncer à quelqu'un qu'il était aveugle. Portée par son bonheur, elle prit délicatement la main de Jérôme pour lui montrer alors l'immense palais possédant environ 40 chambres, toutes aussi différentes les unes que les autres, les couleurs et les matières changeant à chaque fois, elle ne présenta pas ses appartements, ni ceux de lui, soit les deux seuls lieux du palais considérés comme "privé". Elle lui montra les cuisines où l'argent règne, les salles de bains, généralement à la romaine avec un immense bain ou des douches à bassines à l'orientale. Elle lui présenta aussi le jardin à chaque fois qu'une grande fenêtre se présentait à eux, elle ne souriait qu'encore plus lorsque l'on pouvait voir le labyrinthe ou encore la serre à l'extérieure. Elle promit au jeune homme de les lui montrer un jour, le problème étant que la nuit était tombée relativement vite. Elle lui présenta donc l'immense bâtisses, entrant dans chaque pièce, le tout en passant par les longs et interminables corridors de beiges et d'or, où sont parfois trouver statues de luxure, armures ou encore tableaux reconnus comme "indécents" ... Parfois l'on trouvait des tableaux avec Louis dans sa jeunesse ou encore des tableaux récents, encore frais, qu'ils venaient d'installer tout deux. Leurs pas étaient étouffés par les longs tapis qui décoraient eux aussi les couloirs. Une fois qu'ils eurent tout visité, la jeune vampire lui proposa dele guider à sa chambre.

Elle n'est pas bien loin. Nous avons choisit de vous en offrir une bleue nuit ... Je trouvais que cette couleur irait parfaitement avec votre teint et votre esprit. Navrée si je me suis trompée. Bien sûr, si la chambre ne vous convient pas, vous pourriez en changer, nous n'avons pas souvent de monde donc toutes les chambres seront libres.

Elle lui sourit encore jusqu'à arriver devant une grande porte blanche, similaire à ses consoeurs, elle lui sourit une dernière fois.

Je vais vous laisser. Passez une bonne soirée et à demain Sire.

Après une brève révérence, elle quitta les lieux paisiblement, une fois la porte refermée.

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Après les avoir quittés, Louis avait simplement préparé quelques affaires vu qu'il ne dormirait pas dans sa chambre ce soir là. Après avoir ainsi séduit le jeune homme, il ne pouvait décidément pas le laisser ainsi pour une première nuit, ç'aurait été bien trop mauvais. Le seigneur était donc alors aller se préparer pour cette nuit qu'il comptait rendre inoubliable et pour lui, et pour le jeune homme qu'il allait étreindre. Passionné comme il l'était, le décevoir aurait été la pire des hontes pour un chef de clan. Une fois alors vêtu d'un simple peignoir de soie bleu nuit, légèrement étoilé de quelques scintillements, ses cheveux détachés tombant en de longues boucles sur ses épaules et son bas dos, ses yeux blancs scrutant la noirceur de la nuit qui prenait place en sa demeure, il s'en alla alors dans la chambre du jeune homme, se retenant de se faire remarquer. Il entra donc et prépara tout pour l'arrivé de son invité. Jasmine l'avait déjà tant aidé qu'il ne pouvait que la remercier. A chaque coins de pièce et ainsi qu'au centre, il fit brûler de légers encens aux saveurs et douceurs aphrodisiaque, le faisant frémir à chaque inspiration, à côté de cela, il préparait aussi les draps pour qu'ils soient le plus doux possibles lorsqu'ils se laisseront couler dessus. Cherchant quelques sadismes à lui infliger, il prit quelques flacons de parfum tout aussi ravageurs que ses encens, souriant toujours, les déposant sur la table basse ainsi que sur la table de chevet. Il continua son installation et resta derrière la porte jusqu'à ce que celle-ci soit refermée, masquant sa présence au plus au point, à un tel summum que si l'on ne le voit pas, on ne sait pas qu'il est ici. Il vérouilla, par une simple pensée la porte. Fixant le dos qui s'offrait à lui, laissant le beau vampire alors s'imprégner de l'odeur de l'encens, pleinement, jusqu'à ce que l'odeur face délicatement chauffer son bas-ventre, et lorsqu'il sut qu'il était temps, il sortit la douce épée qu'il lui avait offert pour faire glisser la pointe de la lame, de sa nuque, jusqu'à sa chute de reins, découpant parfois malencontreusement les bandelettes de cuir ou même la robe légèrement. Il se colla alors soudain brusquement à son dos, lame sur la gorge, main tirant ses cheveux, alors qu'il murmurait à son oreille.

Il est l'heure de remerciements.

Vampire

Un doux sourire apparu sur les lèvres du vampire en voyant la joie pétiller dans les yeux de la jeune femme. C'était pour ce genre de réactions qu'il adorait confectionner des vêtements. Et il en ferait surement d'autres pour la jeune femme ou même son chef s'ils le désiraient. Souriant comme un enfant, il suivit Baku le long des couloirs et des pièces, découvrant avec admiration cette demeure bien grande mais point vide pour autant. Une chaleur étant présente dans chaque pièce. Les sculptures et peintures lui firent quelque peu froncer les sourcils de surprise mais, connaissant Louis, ce n'était pas des plus étonnant. Un rire délicat franchit ses lèvres en entendant les paroles de la jeune femme.

Vous avez très bien choisis ma Dame. J'aime tout particulièrement cette couleur. Je vous remercie de tant de prévenance.

Une fois à la porte de ladite chambre, il s'inclina poliment en souhaitant une bonne nuit à Baku et entra dans la chambre plongée dans l'obscurité. Alors qu'il détachait délicatement ses cheveux pour les faire retomber sur ses épaules et cherchait de quoi allumer les chandelles. Une douce odeur parvint à ses narines : capiteuse et délicate tout à la fois. L’enivrant peu à peu. Il restait debout au milieu de la pièce à simplement se laisser porter par l'odeur quand il sentit un trouble en lui. Ses sens devenant plus affûtés, plus sensible, le simple touché de sa robe se faisant caresse sur sa peau. Une douce chaleur peu à peu, le possédait. Et c'est quand il l'identifia comme du désir qu'une sensation froide courut sur son dos, lui arrachant un cri de surprise et, étonnamment, de plaisir mêlé. Il allait se retourner quand il se sentit violemment plaqué contre un torse puissant, une épée familière sous la gorge. Un soupir surprit s'échappa de ses lèvres en entendant la voix.

Sire... Louis....

Il déglutit péniblement, n'ayant que trop conscience de la surface de peau touchant celle de son dos, du souffle contre son oreille et son cou et du froid de la lame contre sa gorge. Ce mélange de risque, de domination et de chaleur le faisant trembler et soupirer. Jérôme n'osait bouger de peur d'avoir une réaction trop vive de son seigneur. Il savait pourquoi il était là. Pertinemment. Fermant un temps les yeux, il soupira puis se recula afin d'être plus contre l'homme qui avait hanté ses rêves depuis près de vingts ans. S'offrant avec toute l'innocence qu'il possédait, il murmura doucement bien que d'une voix légèrement tremblante.

.... Je suis prêt.

Chef de Clan

Le démon ne put que sourire en voyant le corps abandonné contre lui, le changeant de ses habituels membres-putains qui rouleraient déjà des hanches contre son entre-jambes. Il y avait quelque chose d'extrêmement romantique en cet ange qu'il avait ainsi contre lui, ce même romantisme apportant à lui seul un brûlant érotisme que seul lui pouvait avoir. Pas celui habituel, vulgaire et parfois dérangeant de certains, mais plutôt, celui qu'on ne s'attends pas à voir, celui qui mêle sensualité et chaleur, celui qui, pour Louis, est le plus brûlant des aphrodisiaques. Il ne put que sourire encore plus à ses paroles, si innocemment offertes alors qu'il tombe contre lui. Le démon ne pouvait que se coller un peu plus à son dos, un sourire aux lèvres alors qu'il soupirait chaudement, ses soupirs allant se loger au creux de l'oreille du vampire, laissant ainsi sa respiration glisser en lui, le laissant s'en imprégner, l'accélérant parfois pour accélérer la sienne, ses doigts à ses hanches filant pour mieux s'y accrocher et le coller encore à lui alors qu'il murmure chaudement.

Cette nuit sera l'inoubliale luxure pour nous deux. Elle sera ce qu'on ne revivra jamais. Elle sera un plaisir qui ne fera rêver que nous. Tu es mien.

Murmurant alors ces chaudes paroles contre son oreille, il leva la lame pour la glisser sous son vêtement en passant par le col, glissant, plaquant le dos de la lame contre sa peau, lui offrant le froid glacial du métal sur la douce peau qui se réchauffait alors doucement après les douces odeurs et caresses qu'il lui offrait déjà, il se mit à lentement frotter le métal contre sa peau pour rompre les liens de cuir lentement, jusqu'à ce que la robe glisse simplement le long du corps du jeune homme pour le laisser seulement en dessous, le couvrant à peine. Louis rangea alors son arme calmement pour poser la ceinture et le fourreau sur une table proche, il le laissa ainsi, longuement, restant derrière lui, lui murmurant de ne surtout pas bouger, ses doigts caressant ses épaules lentement, ses bras avec douceur, ses mains, remontant jusqu'à son cou pour passer à l'avant, découvrant son torse sous ses doigts et mains expertes, puis passant dans son dos, notant ce point qui le fit même crier un peu plus tôt, souriant encore, passant ses mains à ses hanches qu'il caresse doucement, passant à l'avant pour effleurer alors le point le plus chaud de son corps, revenant en arrière pour caresser ses muscles, avant de s'agenouiller lentement pour passer ses ongles sur ses cuisses doucement, ne laissant aucun parcelle de peau intouchée, caressant l'intérieur, l'extérieur, allant chatouiller le creux du genou docuement, puis sa rotule, descendant jusqu'au mollet qu'il caresse à nouveau, puis il défit lentement ses chaussures, calmement, ses doigts soulevant ses pieds pour les masser avec douceur, un par un, les posant sur le tapis agréable décorant la pièce. Lentement alors, il se redressa, ses doigts glissant sur son corps pour glisser sur son torse doucement à nouveau, ses lèvres caressant son cou et ses épaules à nouveau, les embrassant même par moment délicatement, ses doigts passant sur son bassin, sur son bas-ventre et son aine, le chatouillant doucement de ses ongles, pressant parfois lorsqu'il trouve un point sensible, ses lèvres parcourant sa nuque par moments.

Ne bouge pas ... Soit ma statue de marbre ... Ne fais que subir ... Qu'inspirez mon désir ...

Il continua encore de le caresser sans cesse.

Que veux-tu de moi, Jérôme ?

Il termina sa phrase en accentuant son nom sensuellement.

Vampire

Louis allait le rendre fou.
C'était une certitude. Ses doigts parcouraient sa peau sans cesse, son souffle contre son cou, son oreille, son visage. Tout rendait le rythme de son coeur effréné et ses mains fébriles. Entendant les paroles de son chef, Jérôme ne put retenir une douce larme rouge de couler le long de sa joue. Ces paroles il en avait rêvé tant de fois que s'en était devenu obsédant. Un gémissement délicat lui échappa, se retenant encore alors que le métal glacial coulait contre sa peau, déchirant peu à peu les bandes de cuir et découvrant son corps pâle, mince. Presque fantomatique. Jérôme ne se cacha pour autant pas, ne se retourna pas plus, obéissant à son maître, il ne fit que soupirer. Les bras calmement posés le long du corps, la tête légèrement baissée pour cacher la lueur de désir dans ses yeux et ses lèvres qu'il ne cessait de mordiller pour canaliser ses gémissements. Louis le touchait, l'effleurait, le caressait. Et lui tremblait, frissonnait, suppliait, gémissait et haletait. Chaque touché sur sa peau apportait une réaction différente, une nouvelle délicate sensation de chaleur qui faisait peu à peu monter son désir. Le laissant découvrir peu à peu chaque point sensible de sa peau : juste là entre les omoplates, et ce petit creux au niveau de l'aine, et puis cette douce marque de morsure juste là à la base de son cou. A la question de son maître, il eut un gémissement étouffé et entrouvrit ses yeux d'un bleu brillant et murmura d'une voix haletante.

Vingts ans que je rêve d'un moment tel que celui-ci avec vous... Vingts ans que je cherche à être enfin digne de votre compagnie... Maintenant je ne désire rien de plus que cette nuit ne se termine jamais... Et de vous voir pour m'assurer que tout ceci n'est pas encore une chimère de mon esprit.

Chef de Clan

Chaque réactions faisait lentement sourire le seigneur de l'amour, soupirant doucement alors qu'il le regardait, le prenait contre lui à nouveau pour plonger ses yeux dans les siens alors qu'il répondait à sa question, souriant doucement encore en caressant ses cheveux et son visage, ses lèvres allant s'emparer des siennes doucement, tendrement alors qu'il enlaçait ses hanches. Fermant les yeux pour rendre le baiser plus romantique encore, car oui, c'est ce qu'il lui fallait à cet être innocent et doux entre ses bras, du romantisme. Une fois leurs lèvres séparées il le tourna face à lui calmement, passant ses mains sur son visage en le fixant, ses lèvres caressant les siennes avec douceur, soupirant contre son visage, ses doigts passant sur son cou encore. Il le fixa avec intensité avant de murmurer calmement.

Je te promet que jamais tu ne te souviendra de cette nuit comme un rêve qui s'oublie au réveil.

Il lui attrapa encore les cheveux pour le rapprocher de lui.

Et si tu l'oublies, je ferais en sorte de te la rappeller ... Encore et encore ... Jusqu'à l'infini.

Sur ce, il l'embrassa à nouveau doucement, le serrant contre lui à nouveau, ses mains à ses hanches et à son cou, lui offrant un baiser brûlant, passionné et plein d'envie, ses doigts parcourant sa peau doucement, il l'entraîna avec lui et l'asseyant sur son canapé de chambre, doucement, s'agenouillant noblement face à lui pour prendre doucement un de ses pieds en main, le baisant doucement, ses lèvres remontant sur sa jambe, lentement, la baisant aussi, jusqu'à la cuisse, grimpant sur son aine, sur ses hanches, puis son torse, et sa gorge. Puis il le serra dans ses bras fortement en dévorant sa gorge de baisers et de douces morsures, sa langue la caressant elle aussi; il se délectait complètement de cette peau d'albâtre qui aurait pu avoir le goût de neige pure.

Vampire

Un soupir échappa des lèvres du jeune homme quand il vit enfin le regard de son seigneur. Il se colla plus à lui, se cambrant presque contre son corps en gémissant délicatement, l'embrassant sensuellement en fermant les yeux à son tour, ses mains restant le long de son corps alors qu'il se laissait faire telle une poupée de porcelaine. Se laissant retourner, il plongeant totalement son regard dans le sien, les lèvres légèrement entrouvertes, pressant plus fortement son visage contre les mains qui le caressaient. Un sourire timide, délicat fleurit sur ses lèvres et il murmura en réponse.

Comment pourrais-je oublier une telle chose mon Seigneur... ?

Un gémissement franchi à nouveau ses lèvres quand son amant d'une nuit l'embrassa de nouveau, plus langoureusement encore. Il se tendit contre son corps tel un chat, passant ses bras autour de ses hanches pour être plus contre lui, pour sentir sa présence ainsi. Se laissant entrainer en souriant rêveusement, soupirant chaudement une fois assis. Ses cheveux légèrement ébourrifés par la poigne de son chef tombant autour de son visage. Ses yeux brillaient d'envie, de douceur, d'affection et d'une inconditionnelle admiration. Les cheveux blonds, les yeux blancs et brillants. Le visage parfait et le corps pâle, fin, désirable dans ce peignoir masculin aux couleurs de la chambre. Sa couleur.

... Vous êtes magnifique....

Il se cambra légèrement en sentant ses baisers le long de sa peau, suivant son trajet du regard, les mains sagement posées sur fauteuil. Son visage se renversa en arrière quand il sentit ses baisers et morsures sur sa gorge. Fermant les yeux à nouveau, il osa passer timidement ses doigts dans les boucles or puis le long de la nuque. Frissonnant quand il toucha la peau douce, fraîche. Écartant délicatement les cuisses pour que Louis puisse se glisser entre le l'enlacer plus. Désirant toujours un peu lus d'étreinte, de contact.

Chef de Clan

Louis frissonna en le sentant faire, soupirant chaudement contre la peau de son cou, ses deux mains se levant doucement pour caresser ses mamelons, souriant à ses compliments. Ses doigts passaient sur les billes de chair avec lenteur, douceur et chaleur; ses soupirs rythmant leurs passages lentement. Il se pressa un peu plus contre lui encore, collant légèrement son torse au sien, ses doigts glissant le long de son corps doucement, sensuellement toujours. Il sentait ses cils chatouiller sa peau doucement, ses doigts allant caresser son aine, la massant doucement encore. Ses lèvres allèrent alors dévorer les siennes avec envie et désir, le soulevant légèrement en séparant ses cuisses plus encore, ses doigts allant caresser son membre déjà aussi brûlants que leur corps, sentant chaque veines battrent avec violence contre la peau, le faisant sourire davantage alors qu'il approfondissait son baiser encore plus. Il voulait voir ce visage d'ange exprimer le désir, l'envie, la folie, la passion. Il prit doucement le membre entre ses doigts pour commencer de lents et brûlants mouvements contre, chaudement, soupirant avec sensualité. Il se redressa alors pour fixer le jeune vampire ses yeux immaculés, voulant voir son visage changer, exprimer alors toutes ces passions, ces désirs, ces envies. Voulant voir toutes ces années gravées en lui se libérer progressivement, lentement, les unes après les autres par des gémissements et cris de plaisirs, par ses expressions, ses yeux, ses paroles. Plus rien ne lui importait mais les réactions de ce petit trésor qu'il tenait entre ses mains. Et qu'il ne comptait pas laisser partir avant un long moment.

Vampire

Les yeux clos; Jérôme se laissait faire, totalement. Soupirant tendrement en mumurant parfois le nom de son chef et amant d'une nuit. Car ceci ne durerai qu'une nuit n'est ce pas ? Un tel paradis ne pouvait se reproduire. Et pour cela, le jeune vampire profitait de chaque instant offert, s'offrant comme jamais il n'avait pu le faire devant qui que ce soit. De douces décharges de plaisir commencèrent à traverser son corps quand Louis caressa ses billes de chair, frissonant, l'aristocrate se cambra sensuellement contre le dossier du canapé de velour. Il se concentrait sur chaque effleurement ou toucher. Ecoutant même attentivement la respiration de Louis pour s'y perdre. Et puis soudain, une décharge violente le traversa et il gémit furieusement entre les lèvres de son maître, resserrant sa prise sur ses cheveux en restant violemment cambré. Son membre se réchauffant davantage alors qu'il se sentait bouillonner de plaisir. Jérôme répondait avec toute sa force et probablement toute son affection au baiser de Louis, totalement transporté par ses gestes. Il reçu le recul des lèvres de son seigneur par un gémissement plaintif durement retenu. Mais le regard, l'expression de Louis, la vision de cette main : pâle avec des doigts longs et fins, parfaite. Lui fit perdre l'esprit. Ses pupilles se firent d'un bleu encore plus brillant, montrant tout le plaisir, l'abandon, le désir que Jérôme ressentait à cet instant. Ses lèvres ne pouvaient stopper ses gemissements, parfois ses râles alors que ses doigts griffaient le velour en vain. Il tentait désespérément de trouver une prise, une accroche pour ne pas totalement perdre l'esprit, fixant son regard perdu dans celui de son seigneur. Murmurant d'un ton presque suppliant son nom alors que, faisant fi de toute retenue, il tendait ses bras vers lui en une demande expresse d'étreinte.

Chef de Clan

Louis regardait le jeune homme se tendre et se tordre de plaisir, souriant doucement par moment, allant embrasser sa mâchoire et son cou doucement aussi, soupirant chaudement alors que ses doigts accentuaient et accéléraient leurs mouvements, soupirant chaudement encore, continuant. De douces paroles sortant de ses lèvres pour l'apaiser et le bercer doucement, le regardant lui réclamer une étreinte qu'il prend avec un doux rire, se collant à lui pour le laisser passer ses bras autour de son torse ou autour de son cou, ses lèvres assaillant son cou de baisers et de morsures pour le marquer sensuellement, le faire sien alors que ses mouvements de doigts prennent de plus en plus d'ampleur, voulant le voir sombrer dans le désir, complètement. Sa main libre alla caresser son torse, puis son ventre, lentement, descendant peu à peu pour aller caresser ses hanches et ses cuisses, délicatement. Se chargeant de l'apaiser et l'adoucir de sa main libre alors qu'il le plongeait à la Luxure de sa main droite, le regardant sombrer par moments bien qu'il soit bien plus occupé à dévorer son cou sensuellement.

Vampire

Le jeune vampire semblait nager dans un rêve qu'il ne voulait pas voir cesser. Soupirant, gémissant, haletant, Jérôme se raccrocha contre Louis dès qu'il le put, passant ses bras autour de son cou pâle et perdant ses doigts dans ses longs cheveux d'un blond doré. Agrippant les légères boucles des doigts, les serrant sans jamais les tirer, les caressant parfois du bout des doigts comme pour éprouver leur douceur ; comme en transe. Il sentait les lèvres et les dents de Louis sur sa peau, l'effleurant, la mordant et la marquant comme si Louis voulait poser sa marque sur son cou. Il savait par ailleurs que sa peau nacrée se tenterait de nuances violacées suite à ce traitement et étrangement il n'en était que plus heureux. Les deux mains de son maître, semblant ange et démon le faisaient gémir et frissonner. Ses hanches ne pouvant se retenir d'onduler légèrement, son corps de se cambrer pour être encore plus caressé et ennivré. Son visage parfois se renversait en arrière, extatique et sublimé par la sensualité. Ses canines de vampire se faisant visibles alors que le sang en son corps semblait bouillonner. Quelques minutes lui suffirent avant qu'il ne perde son visage dans le cou de Louis, crispant ses mains dans ses cheveux et relâchant un cri bref et hautement doux, érotique. Sa semence comme étrangère à son corps s'échappant entre leurs torses alors que lui même tremblait violemment, le souffle coupé par cette jouissance si peu contrôlée.

Chef de Clan

Le démon s'ennivra totalement de ce qu'il ressentait lorsque le jeune vampire se collait à lui, gémissait, soupirait, chacun de ses gestes, chacun de ses mouvements le rendait un peu plus envieux et petit à petit il avait envie de le dévorer et de le contrôler jusqu'à la moindre parcelle de peau. Il préféra ne pas se laisser trop emporter où il en oublierait leur bien-être pour littéralement le dévorer en l'arrachant de ses crocs. Il s'arrêta net lorsqu'il le sentit se libérer, se stoppant en souriant légèrement, le laissant reprendre son souffle alors qu'il retirait lentement ses mains, se redressant pour le regarder. Il passa lentement ses doigts dans ses cheveux en le regardant fixement et alla lui embrasser la comissure de ses lèvres avec lenteur, soupirant contre avec érotisme. Il se surprenait à tout apprécier chez ce jeune homme. Sa peau, son odeur, son innocence, sa douceur. Plus il le sentait contre lui, plus il désirait en avoir. Il se demandait bien quelle démence pouvait ainsi lui prendre à le désirer ainsi alors qu'il ne le voyait d'abord comme un vulgaire membre de son clan. Mais sa dévotion ...

Non. Sa dévotion était telle qu'il ne pouvait faire marche arrière, il ne pouvait plus l'embarquer dans ses bras et le délaisser ensuite, il ne pouvait plus le voir comme un vulgaire crétin qui partira une fois qu'il aura eu ce qu'il voudra. Non. Il était de ces créatures qui pourraient mourir une fois qu'ils ont obtenus ce qu'ils voulaient s'il ne pouvait pas l'avoir à nouveau quand le désir s'en fera ressentir. Il soupira encore en le fixant, ne pouvant détacher ses yeux de ce corps si chaud, si doux qui respirait contre lui. Il désirait le voir perdu, le voir trembler sous son corps et lui en demander plus, il voulait le voir dans une rage et un désir hors du commun qui pourtant ne lui reviendra plus avant fort longtemps. Il soupira un temps en riant, lui attrapant lentement la mâchoire avant de le plaquer au lit, se redressant lentement. Il le fixa un long moment et le força, d'un regard, à rester totalement immobile, lui offrant avec douceur l'incapacibilité totale de bouger. D'un coup bref, il sectionna sa gorge, très légèrement cependant pour laisser le sang glisser et tomber à même le sol, le vidant peu à peu, il soigna la blessure pour ne lui laisser que le stricte minimum avant de se pencher à son oreille, tirant ses propre cheveux pour lui offrir sa gorge alors qu'il se découvrait nu contre lui, le pénétrant lentement.

Bois.

Vampire

Le temps semblait s'écouler avec une lenteur presque aliénante. Son regard peu à peu se brouillait alors que le jeune vampire observait son maître se redresser. Frissonnant sous ses baisers, il se surprit à onduler lentement, presque lascivement de manière féline. Son corps si longtemps sevré de ce plaisir qu'il en semblait engourdit. Il trembla même légèrement quand Louis le força à se mettre sur pieds pour s'allonger sur le lit. Les draps glissaient sur son corps en un fin bruissement de tissus, comme un murmure. Ses yeux jusqu'alors mi-clos s'ouvrirent lentement pour observer son seigneur. Son adoration ne pouvant être bien longtemps cachée. Il détailla chaque aspect, chaque courbe, chaque muscle. Se sentant peu à peu sombrer dans cette torpeur amoureuse que Louis créait chaque fois qu'il le voyait. Ses sourcils se froncèrent légèrement en se sentant immobile cependant, totalement offert à son chef, il ne dit rien de plus et se relaxa peu à peu, lui faisant confiance. Il ne put néanmoins retenir le soupir étranglé de lui échapper en sentant sa gorge être sectionnée. Ses soupirs se firent plus rauques alors que peu à peu, le sang quittait son corps. Ayant déjà soif, il ne fallut que peu de sang avant que le jeune vampire se sente au bord de conscience, évoluant comme au travers d'un brouillard. Il se sentir gémir faiblement en voyant Louis se déshabiller.

Et soudain il prit conscience de son odeur.
L'odeur d'ancien vampire, le sang riche et puissant, mêlé à sa sensation de faim dévorante. Ses lèvres s'entrouvrirent lentement alors que ses crocs se mirent à pousser un peu plus, avides. Ses yeux bleus s'éclaircirent jusqu'à devenir presque transparents alors qu'il fixait chaque mouvement avec un désir et une faim dévorante. Sa conscience, son état "humain" disparu pour laisser place à la bestialité de la créature l'habitant. Grondant, il soupira en sentant le corps s'allonger sur le sien et s'offrit avec sensualité malgré sa faiblesse. L'ordre murmuré faillit le rendre totalement fou. Dans un gémissement éperdu, il se jeta sur la gorge avec le peu de force lui restant et mordit violemment dans la chair. Son gémissement d'extase emplit l'entière chambre alors qu'il se sentait emplit par l'homme qu'il admirait le plus au monde. Cette sensation mêlée au sang, si délicieux et précieux, lui faisant perdre l'esprit. Il se mit à boire avec force gémissements et grondement bestiaux, s'agrippant aux cheveux de son désormais amant avec désespoir. Lui suppliant implicitement de lui offrir plus, plus de plaisir, plus de caresses, plus de perfection. Ses hanches s'animant d'elles mêmes pour venir à sa rencontre alors qu'il sentait son corps peu à peu s'habituer à cette sensation parfaite.

Chef de Clan

Le chef de clan laissa un grondement profond lui échapper lorsqu'il sentit la morsure à son cou et cessa de bouger pendant un temps. Il soupira longuement en fermant les yeux, respirant profondément alors qu'il sentait son nectar épais glisser dans la bouche du jeune vampire. Il ne put s'empêcher de passer ses mains dans son dos pour le caresser doucement en soupirant de manière rauque et presque menaçante, emplie d'un profond désir. Il le gardait contre lui fermement avant de laisser ses mains glisser à ses hanches qu'il aggripe puissament, fermement, comme un prédateur attraperait une proie qu'il comptait dévorer jusqu'au bout, jusqu'à qu'il n'en reste que les os. C'était à la fois plus ou moins une métaphore laissant penser qu'il ne le lâcherait pas tant qu'il ne serait pas totalement épuisé. Après un profond grondement, il commença à enchaîner de puissants coups de hanche en lui, grognant chaudement en le sentant ainsi autour de lui, prenant une profonde inspiration à chacun de ses mouvements, les faisant lents et profonds, il ne voulait pas le détruire trop rapidement, mais sentir son sang ainsi retiré lui donnait encore plus envie de le torturer de plaisir jusqu'à l'entendre le supplier de stopper. Avec un grognement supplémentaire, il alla mordre son cou à son tour, se nourrissant du sang qu'il venait de boire, découvrant que le mordre augmentait encore plus son excitation considérablement. Oh oui ... Cette nuit allait être longue. Oh oui, très longue. Avec un plaisir encore plus grand, il alla lui mordre profondément la gorge. Il sentait les ongles du jeune homme se planter dans son dos. Oh oui, que cela faisait du bien. Avec un sourire qui s'agrandissait, il approfondissait et accélérait ses mouvements de hanches dans un grondement sourd. Il continuait ainsi longuement, se retenant d'y aller trop franchement, voulant l'entendre gémir jusqu'au levé du jour, voulant l'entendre le supplier d'en finir. Ses mouvements s'approfondissaient encore et encore jusqu'à effleurer ce certain point auquel il est si difficile de résister.

Avec un léger sourire, il se redressait fermement pour le fixer, laissant quelques gouttes de son sang perler et tomber sur le visage du vampire, faisant de son mieux pour que ce soit près de ses lèvres, d'autres larmes, plus lourde glissant le long de son torse alors qu'il torturait, chatouillait en vérité ce point de plaisir qui semblait faire vibrer chaque partie du corps du jeune homme qu'il tenait toujours fermement entre ses mains. Ses coups continuèrent encore puissament jusqu'à le voir trembler sans se contrôler, c'est là qu'il frappa plus puissament contre et qu'il l'observa hurler de plaisir et se tordre sous ses mains, dévorant chaque expression diverse qui traversaient son visage, souriant de plus en plus, se mordant légèrement la lèvre avant d'aller le mordre à nouveau en continuant ses coups rapides et profonds, l'entendant gémir, l'entendant supplier. Son sourire s'aggrandissait encore plus alors que ses coups continuaient de le torturer jusqu'à le sentir se tendre plus encore et se laisser aller. Mais il n'allait pas s'arrêter là pour autant, il continua ses coups encore de longues et douloureuses minutes pour le voir gémir et trembler entre ses mains avant de finalement se libérer en lui à son tour dans un puissant feulement de plaisir. Retombant légèrement contre le corps de Jérôme sans pour autant l'écraser, prenant appui avec ses mains de chaque côtés de son visage. Il eut un léger sourire en le fixant, caressant son visage, totalement essouflé. Le chef de clan n'avait pas eu un si bon moment au lit depuis un long moment.

Vampire

Jérôme se sentit peu à peu être coupé du monde. Plus rien ne semblait exister d'autre que l'homme, l'être presque dieu qui le tenait contre lui. L'être dont il buvait le sang. Ses ongles se plantèrent dans sa peau et il ne put se retenir de renverser son visage en arrière dans un long cri d'extase en sentant son maître le mordre, son corps entier se tendit, se cambra. Il s'offrit encore plus, gémissant des "Louis" éperdus, bougeant des hanches comme il le pouvait, allant parfois recueillir le délicieux nectar du bout de sa langue. Presque révérencieux, il laissa ses mains planer sur ce corps parfait, mémorisant chaque détail, chaque courbe. Pour que jamais ce souvenir le poursuive dans ses rêves. Ses mains agrippaient parfois les draps de soie noire ou les cheveux tout aussi doux de Louis. Ses yeux ne pouvaient se retenir de scanner sans relâche ses traits, l'admirant sans relâche. Un jour, il peindrait ce visage, le jour proche où son chef se lasserai de lui comme de tous ces hommes, il pendra son visage et gardera jalousement le tableau. Car en cet instant, Louis ressentait du plaisir avec lui, pour lui. Il se voyait dans le reflet de ses yeux. Et rien ne pouvait plus le gonfler de joie que cela. Soupirant lourdement, il ne put que se cambrer en sentant son maître se redresser, agrippant les oreillers, cachant parfois son visage transfiguré par le plaisir et la faim. Sa langue allant récupérer chaque goutte offerte à ses lèvres avides. Sentant son point de plaisir être touché, Jérôme se mit à hurler sans retenue, griffant et déchirant les draps. Perdant tout contrôle, pure figure de luxure, peu à peu il se sentait sombrer. Des sanglots de bonheur et d'extase lui échappant alors qu'il murmurait le nom de son chef avec adoration. Ses mains tremblantes allèrent caresser lentement son visage quand le vampire se pencha sur lui pour le mordre à nouveau. Jérôme ne fut plus que tremblement et suppliques, marmonnant des mots sans cohérence, griffant la peau parfaite de son dos. Son corps se mit à trembler de plus en plus fort. Ses cris et ses murmures rauques ne devinrent plus que soupirs hachés alors qu'il se tendit une ultime fois pour se libérer entre leurs torses dans un feulement presque animal.

Jérôme sentit des larmes de sang s'écouler de ses yeux alors que Louis ne cessait de le faire gémir et trembler même après sa jouissance, son corps, devenu hypersensible, tremblait à chaque toucher. Ses ongles commençant a percer les draps alors qu'il se sentait plonger peu à peu dans un brouillard d'extase et d'épuisement, son corps s'arquant une ultime fois en sentant enfin l'homme de sa vie se libérer en lui. Un long soupir, presque un sanglot de bonheur, lui échappant en le voyant au dessus de lui avec son sourire satisfait. Il ne put lui même retenir un doux sourire, légèrement mutin, de se former sur son visage épuisé. Sa respiration commençant seulement à s'apaiser, il sentait chaque muscle de son corps douloureux après un tel acte. Mais pour rien au monde il ne l'aurai refusé. Cependant, peu à peu, une certaine gêne le prit et il baissa doucement les yeux. Se demandant ce qui allait se passer maintenant que le prince avait eu ce qu'il voulait... Il s'était donné si vite... Sans réfléchir. Louis en viendrait il, après cela, à le prendre pour un homme facile à faire plier ? Les doutes commencèrent à le tirailler peu à peu.

Chef de Clan

Louis gronda un temps après avoir retrouvé son souffle et se redressa légèrement pour observer le vampire qu'il tenait entre ses bras, le regardant gémir en cherchant son souffle à son tour, il lui caressait le visage avec douceur tout en se retirant de son corps, caressant son torse avec douceur. Il était toujours très maladroit après ce genre de moment, surtout que cette fois, il ne voulait pas partir comme un voleur. Du moins, il ne le pouvait pas. Il le regardait un temps avant de se redresser lentement, soulevant les couettes épaisses du lit pour prendre le frêle corps contre le sien et les couvrir tout deux, ses cheveux glissant et collant contre leur peau. Il plongea son regard dans celui de Jérôme un long moment avant de l'embrasser encore. Comme toujours, Louis était plus doué avec les gestes qu'avec les mots, bien qu'il soit totalement conscient que par moment, c'était les mots qui comptaient plus que les gestes. Il soupira un temps dans leur léger baiser, le gardant fermement entre ses bras, ses mains allant caresser son dos et sa nuque avec douceur. Il l'observait longuement avant de détacher leurs lèvres à nouveau, laissant un silence s'installer entre eux à nouveau. Il se lécha légèrement les lèvres avant de se redresser difficilement pour l'installer contre son torse, caressant son dos avec douceur toujours, lui blotissant son visage contre sa gorge au cas où il voudrait encore boire de son sang. Il regardait son corps avec calme avant de finalement murmurer.

Nous n'oublierons définitivement pas cette nuit je pense ...

Il insista particulièrement sur le "nous" ... Pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas passer pour un total insensible. Surtout avec lui. Après tout, c'était la première fois qu'il découvrait quelqu'un qui avait l'air de vraiment l'apprécier pour ce qu'il était et non pas parcequ'il était le chef de son clan. Il avait bien remarqué que ce jeune homme avait rejoinds son clan alors qu'il n'en avait strictement pas la mentalité, il n'était pas du genre à courir à droit à gauche pour se trouver des milliers d'amants. Il était juste quelqu'un éperdument amoureux et passionné qui, même s'il n'avait pas les critères pour rejoindre ce clan, les avais rejoinds dans l'unique but de pouvoir obéir et suivre celui qu'il aimait et pouvoir peut-être passer une nuit avec lui. Louis soupira en y repensant, ses doigts glissant dans ses mèches de cheveux, caressant ces dernières. Jamais ses membres ne pourrait penser qu'un jour il ait pu aller avec quelqu'un comme lui ... Mais il appréciait cette douce créature qu'il avait dans les bras, sans pour autant vraiment penser à une relation à long terme pour le moment.

Vampire

Jérôme ne put retenir un frémissement surprit en sentant Louis le prendre à nouveau contre lui et placer la lourde couette de plumes sur leurs corps. Il se retint de le fixer avec curiosité, Louis n'était pas connu pour dormir très souvent avec ses amants, le jeune vampire avait donc imaginé qu'il s'en irait juste après leur "échange". Le doux baiser lui fit oublier ses doutes et il se laissa emporter contre le corps chaud et puissant, soupirant en sentant les caresses sur son dos et sa nuque, adorant celles-ci. Ses paupières étaient déjà à moitié fermées, mais il ne voulait pas s'endormir, pas encore. Profiter de chaque instant était la chose la plus importante. Sentant son maître se reculer, il leva lentement ses yeux bleus vers lui et ne pu retenir un doux sourire à ses mots. Enfouissant son visage contre son cou, il murmura doucement.

Merci.

Lui même ne savait pas trop pourquoi il le remerciait, était ce pour cette nuit inoubliable ou simplement le fait que Louis lui ait exprimé le plaisir qu'il avait ressentit avec lui ? Il n'en savait rien, mais ne voulait pas que tout cela cesse pour autant. Ses longs doigts glissèrent machinalement dans les boucles blondes, serrant doucement sans pour autant que cela ne soit douloureux. Etant avec Louis comme un enfant perdu avec un doudou, une ancre dans ce lit semblant trop grand et trop froid loin de son chef. Frissonnant, il se blottit plus encore contre lui, la nuit étant depuis longtemps tombée. Souriant rêveusement, Jérôme ne tint plus et fini par s'endormir lentement contre son amant. Persuadé que cette nuit, aucun cauchemar ne viendrai troubler son sommeil.

Chef de Clan

Louis observait le jeune homme avec calme, soupirant doucement en le fixant, regardant ses émotions naviguer sur son visage pâle, passant de l'inquiétude au soulagement, de la peur à la joie. Il voyait ses muscles se détendrent un à un, petit à petit, son corps s'écrasant de plus en plus contre lui et le matelas, souriant doucement, il le prit plus fermement dans ses bras, le berçant presque mais sans se basculer, ses pouces roulant sur sa peau lentement. Il allait le garder un long moment en son palais, et Baku allait râler lorsqu'elle découvrira qu'il est allé le voir, parce que même si elle est encore jeune, elle reste très intelligente. Il sait très bien que Louis ne rend pas de visite nocturne avec seulement l'envie de dire "Bonne Nuit" ... Mais cette fois c'était différent. Il ne voulait pas laisser à nouveau ce frêle animal tout seul dans la nature sauvage qu'est Dead Orchestra, il avait bien trop peur de le voir se faire déchiqueter en morceau par tout les prédateurs s'y trouvant. Sans compter les espions et les ennemis qui commençaient à croître de plus en plus. Les rebelles aussi envahissant du territoire. Il était une proie tellement facile, en seulement quelques secondes, il se ferait démolir et encore. Rien que de penser qu'il pourrait se faire toucher énervait le chef qui resserrait son étreinte en grondant fortement, quoi que silencieusement. Il soupira, préférant ne pas y penser plus longtemps, sentant la fatigue le frapper lui aussi. Dans un soupir, il finit par s'endormir lentement, frissonnant longuement avant d'enfin se détendre, les bras protecteur autour du corps innocent de Jérôme.

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